– Article 086 –
L’Esprit critique
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Préambule
Du plus loin que je me souvienne … il m’apparaît avoir toujours eu maille à partir avec la pensée adulte. Celle de tous les adultes !
Dés l’âge de 3 ans j’eus à suivre, assidûment, une instruction religieuse et ce, tous les jeudis et dimanches matin. L’atmosphère familiale était elle-même critique, tendue ; que ce soit aux prières avant chaque repas (où l’enfant fait mine de baisser la tête tout en jetant un regard furtif sur les attitudes des autres), sans oublier celle du soir qui, dans sa chambre, soit plus intimement, était parfois « expédiée ». Comment demander pardon à un Dieu qu’on n’imagine même pas, quand de surcroît, on estime n’avoir rien commis de répréhensible !?
Quant aux discussions à table, seuls moments où nous étions tous rassemblés, je ne me souviens pas du tout de la moindre conversation qui impliquait l’autorisation de m’exprimer. Père et mère communiquaient peu entre eux ; souvent, c’était en langues totalement incompréhensibles pour moi. Je compris des années plus tard que ce fut en Allemand (origine de ma mère) ou en Anglais (origine de mon père). Mais cela ne m’apparaissait pas choquant. Comment pourrait-on critiquer l’atmosphère dans laquelle on baigne dés ses premiers jours avant que le cerveau ne puisse prendre conscience d’autre chose par la prise de conscience, justement, d’un Ailleurs ? C’est impossible.
Mon esprit critique germa donc au sein de cette atmosphère particulièrement protestante (!) et s’y développa dans la timidité excessive d’abord, puis dans l’accumulation de complexes, mais surtout souterrainement sans que personne de l’Extérieur ne s’en rende vraiment compte. Les apparences étaient sauves. Ce qui, pour des raisons diverses, devait sembler le plus important pour chacun….
Ce n’est que plus tard (vers l’âge de 12 ans) que je sus (comment ? par qui ? là, trou noir complet dans ma mémoire) que mes parents n’étaient pas mes parents. Ils étaient adoptifs. Voilà qui devait par la suite expliquer bien des choses.
Mon terreau fut donc le secret (maître mot) qui entoura toute la construction complexe de ma Pensée et ce, pendant de longues décennies ! Jusqu’au jour où, devenu « adulte » (bien avant de m’embarquer sur les cargos de la marine marchande, à 18 ans), j’étais acculé à remarquer que je ne partageais quasiment rien avec personne ! D’où, justement ce départ radical, total – il n’y avait aucun atavisme marin dans cette famille – emportant avec moi toute ma contestation sans l’avoir un seul instant laissée s’exprimer ni jamais fait soupçonner à quiconque qu’elle eut pu exister en moi. Une sorte d’exploit ! Pas un signe, pas le moindre signe même artistique par la sublimation mais, par contre, une énorme accumulation d’énergie – limite explosive – de Transcendance dont je devais voir le Fruit merveilleux à 39 ans et Le savourer depuis… chaque jour.
Un exemple type qui illustre mes démarches intellectuelles en général et mes vues psychanalytiques hors les « Normes » sociales en particulier. Contrairement à tout étudiant qui se destine à la Psy (Psychologie, Psychiatrie, Psychanalyse traditionnelle, etc.) il lui est indispensable de lire, de savoir, tout ce que les Anciens ont pu écrire à ce sujet. C’est ainsi que l’étudiant (se) construit ses bases, ses fondations professionnelles. Ceci est incontournable et c’est lors d’examens divers que l’étudiant sera jugé apte ou non à continuer dans cette voie. Ensuite, il obtient son diplôme, il est sur les rails sociaux, traditionnels …
Dans mon cas, je n’ai rien fait, rien lu de tel, avant mes 39 ans. Extérieure à l’Enseignement officiel, pour ne pas dire « comme en réaction »… il s’est élaboré dans ma conscience une Pensée, toujours plus Globale, Universelle, qui, à 39 ans, a abouti à une Illumination plus communément appelée Renaissance. Et c’est suite à cet évènement des plus mal connus en Occident, que j’ai ouvert des ouvrages spécialisés, notamment ceux de S. FREUD, et pu constater que ses fondamentaux étaient inexacts, que l’Inconscient dont il témoignait n’était pas l’Inconscient qu’il n’avait d’ailleurs pas découvert malgré ses assertions. En résumé, j’avais découvert, seul, sans initiation aucune de personne, ce « Référentiel Vertical » par rapport auquel tout ce que je lisais et entendais autour de moi était « incliné », avait du « fruit » (= contenait l’Erreur fatale).
Nous vivons dans un monde que l’Erreur gangrène chaque jour davantage…
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L’Esprit critique
Un distinguo est tout d’abord nécessaire à faire ici quant à cette notion d’esprit par trop souvent confondu avec la pensée ; deux notions tout à fait antagonistes, opposées.
Ceux et celles qui auront lu des articles précédents de ce blog où sont évoqués ces deux Chemins qui évoluent, en divergeant, de part et d’autre du « Tronc-Gnose », auront compris, je pense, qu’ils représentent les évolution respectives de ÊTRE et de AVOIR.
La Branche ÊTRE évolue en s’Enroulant à gauche du Tronc-Gnose et c’est de cette entité qu’émane la spiritualité – plus communément appelée l’Esprit – que l’on assimile volontiers à un « Souffle », comprendre en cela qu’il ne contient aucune idée de continuité. Son produit le plus classique est le « concept » lequel, chez les religieux, se stratifie en « Idée arrêtée » soit en Dogmes.
A l’inverse, du côté de la Branche AVOIR – là où la Matière se déroule selon les lois de l’Entropie croissante que résume le fameux Toujours Plus – la Pensée en est le direct reflet. Il n’est aucune différence fondamentale entre Pensée et Matière.
En résumé on peut affirmer que : la pensée est toujours Matérialiste, elle implique toujours AVOIR tandis que l’Esprit implique toujours ÊTRE, la Spiritualité.
On comprendra ainsi pourquoi on évoque l’expression « mot d’esprit » (et non celle, inadéquate, de phrase spirituelle) car l’énergie libérée pour produire de l’esprit étant ponctuelle et jamais continue.
On notera enfin que l’expression homme d’esprit est employée Aujourd’hui à tort et à traverspour désigner un écrivain des temps modernes qui, dans les Sociétés Matérialistes utilise, de-ci, de-là, quelques mots d’esprit qui – et vous le remarquerez – se rapportent généralement à un temps Passé.
L’homme qui se caractérise par son esprit critique sera comme un comparateur d’Idées arrêtées – ou dogmes – qu’il mettra « en parallèle » avec d’autres idées estimées plus Verticales et ce, dans le but de tirer de cette confrontation une constructive analyse rendue possible par unmanque relatif de parallélisme.
Dans mon cas, vous aurez compris – à la lecture de mes précédents traités – que mon Référentiel personnel étant cet Absolu que symbolise le Tronc-Gnose, il en découle tout naturellement une tout autant absolue Analyse, soit Objectivité de mes propos.
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Nourri, spirituellement Nourri à la sauce Protestante (elle se voulait un tantinet piquante !), soit à Bible Ouverte, c’est à 39 ans que je vécu une véritable Métanoïa, plus communément appelée Renaissance, laquelle, je m’empresse de dire, eut pu ne pas se produire – car phénomène tout à fait indépendant de ma volonté – mais, les faits ayant été ainsi, je n’ai aucune raison, maintenant, de cacher ce sur quoi cette Renaissance déboucha, ouvrant ainsi mon esprit à une critique quasi absolue, limite tolérable aux yeux de mes ex-Semblables.
Comme précisé en d’autres pages, je fus dés mon plus jeune âge allergique à toute lecture, à l’exception de celle de la Bible et ce pour la simple raison qu’elle me fut présentée dés l’âge de 3 ans par le biais de dessins à colorier lesquels étaient tous des représentations scéniques empruntées au Nouveau Testament. J’étais ainsi « marqué à vie » par cette lecture sans mots, symbolique, « hiéroglyphique » pourrais-je dire, d’un Jésus associé à la vie d’animaux de la ferme (ils sont « très forts » les adultes quand ils veulent faire passer un message à de tous jeunes enfants…).
Seulement voila…
l’esprit critique qui sommeillait en moi et qui (à mon insu) guettait sa proie tel le vautour en haut de son rocher…plongea littéralement sur la Bible (elle m’a toujours accompagné partout même au long de mes embarquements au long cours) pour en extraire, comme de force, le sens caché des Mots. C’est ainsi qu’à force de luttes intérieures indescriptibles, d’une puissance, d’une sauvagerie aussi sans nom, sans mots possibles pour la décrire, ce sens caché – dont la présence est évidente à tous les Croyants dés les premiers versets de la Genèse où, par exemple, le Créateur fait naître Adam avant Ève ! – me « sauta aux yeux » et aux Yeux (à la Conscience) avec cette force renversante, aveuglante (surtout les huit premiers jours), spécifique à toute profonde et véritable Renaissance, Métanoïa, Illumination.
En quelques phrases simples je vais tenter de résumer ici le sens caché de la Bible soit ce sens qu’il plait à certains d’appeler ésotérique. Il n’est évidemment pas question de faire de la glose, de l’explication de textes, de faire dire à une phrase la soit disant pensée de son auteur. Non laissons cela aux théologiens, à leurs prêches, aux exégètes aussi, tous avides de dilutions…
Remarque préliminaire pour ceux que le sujet intéresse.
Je signale – et c’est important – que la Bible étudiée en dernier et donc retenue pour mes analyses (après celles de : Segond, celle du chanoine Osty, celle dite « de Jérusalem », celle dite Œcuménique, celle dite la TOB, et bien d’autres encore) est celle de André CHOURAQUI (celle en 27 volumes et celle en un volume aussi avec quelques légères variantes entre elles) qui est de loin la plus conforme dans sa traduction à l’Hébreu ancien même si elle contient encore des erreurs dont je lui ai fait part par courriers.
Ici, la remarque, pertinente, de mon lecteur pourra être celle-ci :
– « parce que vous, vous connaissez mieux que André Chouraqui le vieil hébreu pour prétendre le corriger !? ».
Ce à quoi je répondrais :
– « non, je ne connais rien de ce vieil hébreu mais par contre, plus important, j’Habite la Maison que ce vieil hébreu tente de décrire à mots couverts et, cette Maison, Chouraqui ne l’a pas pénétrée, il ne l’a pas visitée, parce qu’il n’était pas autorisé à y Entrer et ce, pour de multiples raisons. Cette Maison est la Gnose et seul le gnostique peut y entrer et en sortir à sa guise. Et je suis, moi, un gnostique ».
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Le Grand Secret de la Bible
Première affirmation (qui va faire mal aux Croyants « classiques ») : toutes les traductions de Bible qui impliquent le Nom de « Dieu » sont à mettre au feu. Elles sont toutes FAUSSES et ce pour une raison bien simple que vous pouvez vérifier par vous-même : le concept de Dieu, ce Nom là, est apparu dans le Langage (dans toutes les Langues de la Terre) qu’à partir du troisième siècle APRÈS Jésus ce qui, aussitôt m’autorise à aller encore plus loin dans mes affirmations : Jésus ne pouvait pas « croire en Dieu » ; il ne pouvait pas davantage être qualifié de « fils de Dieu ».
L’erreur que font les Églises à ce sujet est aussi grande que de prétendre que les indiens sauvages d’Amazonie (qui ne seraient pas encore repérés) utilisent des réfrigérateurs pour conserver leur nourriture. Dans trois siècles peut-être ; aujourd’hui non, c’est faux.
Or, la traduction de la Bible faite pas A. Chouraqui rétablit la vérité à ce sujet en désignant le Créateur (nous sommes ici dans l’hypothèse qu’il y a, à l’origine, un Créateur ; ce qui n’est évidemment pas l’avis d’un gnostique) en le « composant » de DEUX données – pas toujours associées – YWHW-Elohim qui sont respectivement comme ÊTRE-AVOIR de toute Langue de la Terre.
Je vais vous révéler ici le grand secret, majeur, de la traduction d’André Chouraqui (je ne parle pas des nombreux secrets mineurs) secret qui vous apparaîtra plus évident encore si vous avez la possibilité d’avoir, ouvertes devant vous, la Bible de Chouraqui et une toute autre version, afin de mettre en parallèle les deux lectures.
Vous remarquerez aussitôt à la lecture de la Bible de A. Chouraqui, dés les premiers versets, non seulement que ce n’est plus « Dieu » qui crée les ciels et la terre mais c’est « Elohim » qui est dissocié de YHWH. Autrement dit, cela veut dire que cette création dont il est question est MATÉRIELLE parce que tout ce qui est Matériel sur cette Terre est du domaine de Elohim (lequel mot est d’ailleurs un pluriel).
En clair, et dés ces premiers versets, il faut bien comprendre que le texte biblique parle de Matière, de Tangible, de palpable, de concret, etc. par Elohim et parle de spirituel, de non palpable, d’immatériel, etc.. par YHWH.
Remarque. La première erreur de traduction que commit A. Chouraqui est visible dés la traduction de ces premiers versets par l’emploi d’un temps Passé alors que le Créateur (dans l’hypothèse de son existence) ne connaît QUE le Temps Présent le seul Temps qui soit synonyme d’Éternité. Le gnostique dit « Hier, je suis allé.. etc… Aujourd’hui, je suis…etc. , demain, je suis avec toi, avec vous tous, etc…
Et là, le bât va continuer à terriblement blesser… (il n’est évidemment pas question de décrypter ici la Bible versets après versets).
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Au sujet de : Les Sept Jours de la Création du monde
Dés les premiers versets de la Genèse, le lecteur – au même titre que le plupart des croyants qui ne se l’avoueront pas et qui préfèreront passer le sujet, ne pas l’aborder ! – est affronté à l’incohérence ; c’est tout du moins ce qu’il pense car, que le monde ait été créé en SEPT jours, soit en une semaine, apparaît à sa conscience Aujourd’hui évoluée totalement farfelu ! On peut faire croire cela à un enfant (ce qu’on me fit croire dés l’âge de 3 ans) ou encore à des peuplades peu évoluées ; ça passera. Mais à nous ! Quand même…il serait temps que ces inepties soient dépassées et retraduites en propos « de l’époque ».
Autrement dit – et dans l’hypothèse de l’existence d’un Créateur – le narrateur de la Genèse du monde a attribué à chaque astre visible (à l’époque) de notre Système Solaire, un septième de la Création du monde. Et ce n’est que beaucoup plus tard dans l’Histoire de l’Homme que la notion de semaine de 7 jours a été établie, rappelant ainsi symboliquement les Sept Jours de la Création, ces « Jours » qui sont accrochés au Plafond du Ciel pour l’Éclairer.
Aujourd’hui, l’Astrologie est un ersatz de cette Croyance ancestrale même si, à certains, elle semble très compliquée… A l’époque elle n’était pas « compliquée », elle était Complexe, c’est-à-dire qu’Elle prenait en considération simultanée les entités constituantes de tout Individu qui sont Être et Avoir. Alors qu’Aujourd’hui, l’Astrologie vous prend surtout vos avoirs. Dommage. Mais il y aurait tant à faire pour Lui redonner ses lettres de noblesse que personne ne s’y risque (à ma connaissance) pour l’instant.
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Au sujet de : Adam venu au monde avant Ève !
La Bible fait de nombreux « rejets » parmi les femmes et les hommes qui seraient susceptibles de devenir des Croyants, parce qu’ayant un niveau de conscience élevé, l’Irrationalité du premier degré de la Bible (les) rebute. Rien de plus logique. Par contre, que le voile qui cache le second degré soit levé, alors les esprits s’ouvrent permettant son acceptation… éventuelle !
Adam et Ève ne sont pas un couple homme-femme au sens où nous l’entendons aujourd’hui. Ce sont des Collectifs. Adam symbolise tous les hommes et Ève toutes les femmes. Premier point. Le second est plus délicat à saisir et, jusqu’à preuve du contraire, je pense être le premier analyste dans l’Histoire à l’avoir percé et révélé.
Il s’agit, par cet exemple apparemment anachronique, d’affirmer le rapport psychosomatique qui existe – depuis la Nuit des Temps – (en fait, depuis que l’Espèce Homme a quitté le Tronc Nature) entre l’homme et la femme où l’homme est majoritairement « Être » et la femme, majoritairement « Avoir ». J’ai déjà fait un article à ce sujet (Cf. Le Couple Fondamental, son évolution). En d’autres termes, par cette chronologie qui heurte le bon sens, il faut comprendre que Adam est synonyme de « Cause-première » et Ève synonyme « d’Effets » ou encore de « Conséquences ». Et cela ne peut pas être énoncé, dit à la foule, officialisé, par aucun prêtre, par aucun pasteur, par aucun exégète. Tous se feraient luncher.
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Au sujet du Péché Originel
L’histoire de la pomme (ou autre « fruit » prétendu défendu) mangée par Ève et donnée à Adam pour qu’en découlent…tous les malheurs du monde, dont la mort !…ça ne tient pas debout une seconde.Évidemment. Tout cela est faux. La réalité est beaucoup plus simple. Je résume ici ce que j’ai déjà développé en d’autres pages.
Toutes les Espèces de la Terre constituent le Tronc « Nature » de l’Arbre de Vie avec ses Racines Océanes. Ce Tronc Nature grossit au fil des Temps, de plus en plus d’Espèces vivantes (multiplicité quantitative = Entropie croissante de la Matière) c’est-à-dire que ce Tronc est abrite une Pression Ascensionnelle exprimée par sa « sève » qui pousse vers le Haut et accule l’Espèce qui est au Sommet du Tronc à « jaillir », un peu à l’image de la lave d’un volcan, jaillissement qui se fait par l’émergence de DEUX « Branches » maîtresses diamétralement opposées. Ce schéma évolutif fut de tous temps avant l’Homme et sera toujours, après lui.
La première Branche qui émerge est celle de ÊTRE où se trouvent tous les hommes et, conséquemment, la seconde Branche maîtresse AVOIR émerge où se trouvent toutes les femmes qui vont exprimer par leurs Comportements Physique la spiritualité naissante des hommes. Jusque là c’est assez simple. Mais l’histoire se complique et implique la Psychanalyse fondamentale pour comprendre la suite.
Toute cerveau savant sait que pour prendre conscience d’une situation donnée il faut en être sorti. Exemple simple : supposez que vous soyez venu au monde dans une famille très pauvre, rien dans cet environnement familial ne pouvait vous faire prendre acte de cela tant que vous n’aviez pas pénétré un autre milieu soit plus pauvre encore ou moins pauvre. Peu importe.Ainsi, pour revenir à notre Couple, il faut comprendre que c’est la femme, dans sa trajectoire hors du Tronc (le Tronc symbolise la Verticale) qui fit prendre conscience à Adam de son propre changement de trajectoire (par évolutions en Branches !) et il désigna Ève comme responsable de cela !
Autrement dit, c’est la « Conséquence » (Ève) qui fut prise pour « Cause-première » et ce, par Lâcheté intellectuelle de l’homme. Le « Malheur » de l’Humanité, il ne provient pas de la femme, il provient exclusivement des hommes !
Alors, et vous l’aurez compris, c’est Adam qui est la cause de cette déviation mortelle (prise de conscience de la Mort, phénomène qui est étranger à toute vie en le Tronc Nature). Je me dois de rajouter ici, à la décharge de l’homme, que compte tenu de la place « en tête » qu’occupait l’Espèce dans le Tronc et de l’effet de la Sève, cette Espèce ne pouvait échapper à son éviction du Tronc, soit à son éviction du Jardin d’Éden. Mais cela n’excuse en rien l’homme qui osa désigner la femme comme coupable de cette Pousse en Branches avec toutes les incidences catastrophiques que cette Pousse implique (les incidences, ce sont tous les Maux et Fléaux Sociaux !).
Adam (en fait, ces hommes qui rédigèrent la Tora, soit quelques millions d’années plus tard !) désigna tout logiquement Ève comme responsable de cette déviation, de cette Pousse en Branches qui, hors la Verticale, implique l’inclinaison de la Pousse.
Dernières explications nécessaires ici pour mieux cerner le sujet.
En Architecture, cette inclinaison porte le nom de « Fruit ». Un mur non vertical est un mur qui a du fruit. La Tour de Pise a du fruit, etc. Le mot « péché originel », en hébreu ancien est le mot « khata » qui signifie « manquer la cible ».
La pomme (comme tout autre fruit à sa place) est un prétexte simpliste, enfantin, où les prêtres, gens d’églises, se sont eux-mêmes Perdus, piégés.
Et enfin, il faut comprendre aussi que ce sont des hommes qui ont écrit la Bible (dont la Tora, les cinq premiers Livres des Juifs) et le fait que ces hommes aient été qualifiés d’« Inspirés » ne change rien à l’explication aux yeux du psychanalyste devenu gnostique que je suis. Nous sommes là en pleine pathologie appelée Schizophrénie fondamentale laquelle a fait se couper en DEUX (« couper en Dieux » ; Dieu et Diable !) ÊTRE et AVOIR, l’unité Primordiale qui est ÊTRE-AVOIR, laquelle habite toutes les Formes de Vie sur Terre en dehors de l’Espèce Homme.
Il faut noter enfin, concernant l’Islam qui compte des millions de musulmans de par le monde, que contrairement au Judéo-christianisme, cette Religion n’intègre pas dans ses dogmes l’idée de péché originel et c’est là une bien curieuse anomalie ! Car, à partir du moment où il y a « Religion » (ce qu’Il se dit être) avec, de surcroît, un Dieu unique (prétendu différent de celui des Juifs et Chrétiens), c’est que cette Religion pousse « en Branche » et non pas dans le Tronc Nature en lequel, ceci dit en passant, il n’est aucune Dialectique.
Or, pousser en Branches implique systématiquement un écartement de la Verticale du Tronc-Gnose, implique donc de pousser avec «du fruit», c’est-à-dire en Branches. Or, qui dit «fruit» dit : «Péché Originel», son synonyme! Dans le Verbe de toutes les langues de la Terre, cette notion de Péché Originel est traduite par la conjonction « et » mise entre Être et Avoir comme dans l’expression Ici et Maintenant dont la conjonction « et » fait sortir de l’instant Présent qui est Être-Avoir soit Ici-Maintenant. Tel est le Temps de la Gnose.
En résumé il ne faut pas craindre de voir que l’Islam est une Religion totalement fausse dès ses Fondements dogmatiques. Je me souviens du temps où admiratif du Commandant Cousteau (par son film fameux «le monde du Silence» film prit à partir de son navire, la Calypso) j’apprenais sa conversion à l’Islam. Avec le recul, je me rends compte combien il est question là de Régression idéologique (passer du Christianisme à l’Islam), Régression spirituelle, mais aussi une totale ignorance des fondamentaux religieux.
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Au sujet des Grands Âges bibliques
Ce sujet interpelle grandement les Consciences cartésiennes, même celles chrétiennes qui – ai-je observé – ne s’interrogent pas outre mesure sur ces âges « astronomiques » !
Adame aurait vécu 930 ans, Seth 912, Enosh 905, Quênan 910, jusqu’à Noé 950 !
La première question que se pose une conscience logique pourra être : «mais peut-être… à l’époque on ne comptait pas de la même façon qu’Aujourd’hui ?». Évidemment si, l’homme a toujours compté ses âges à partir des révolutions solaires (éventuellement lunaires ; mais ça ne changeait pas grand-chose, in fine). Il est où le secret ? Il est dans la comptabilité de l’Essentiel – ce qui fut le plus important en ces Temps dits Primitifs ou encore Premiers – cet Essentiel qui n’est pas Matériel mais qui est Spirituel. Je m’explique.
Pour Noé (exemple valable pour tous les autres cas) il faut comprendre qu’il est le Nom générique d’un Clan, ou d’une Tribu (ce qui ne change en rien à l’explication que je donne), où tous « marchent comme un seul homme ». Noé, lui, en tant que créateur de ce Clan, est mort comme tout le monde, à un âge tout à fait respectable (sauf accident et/ou maladie). C’est au bout de 500 ans que ce Clan Noé donne naissance à trois autre clans qui sont : Sem, Cham, Japhet. Le « tronc » Noé a donné naissance à trois « branches » tout en continuant, lui Noé, à vivre 350 ans encore.
Si on comprend mon explication, on conviendra avec moi qu’il n’y a pas lieu d’en faire tout un plat ! Il n’est aucun mystère derrière ça.
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Au sujet de la « Terre Promise »
De Shem, Clan qui descend de Noé, nous arrivons à cet autre Clan nommé Abram.
YHWH s’adresse à ce Clan Abram et lui parle (Gen.12/1)« …de la terre que je te ferai voir. »
Étant donné que ce n’est pas Elohim qui s’adresse à ce Clan mais YHWH, nous devons comprendre qu’il est question de terre exclusivement spirituelle.
« Je donnerai cette terre à ta semence » dit YHWH à Abram ; cette phrase renforce ma lecture de ces textes car il faut savoir (ce qui est, encore Aujourd’hui, caché au monde) que la semence de l’homme, son sperme, est porteur (non l’ovule de la femme !) de la dimension spirituelle de l’Individu à naître. Il faut reconnaître que cette affirmation n’est pas facile à afficher en ces temps où justement la parité est déjà inobservée et inobservable ! (elle ne le sera jamais).
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle cet acte amoureux appelé fellation est si pratiqué dans les Sociétés en phase de Déclin (USA, Pays Occidentaux, etc.), la femme voulant, par cette pratique, s’approprier cette semence, soit cette entité Être qui lui manque et ce, pour être entière. Dans certains Us et Coutumes Africains, la femme qui pratique une fellation se frappe tout aussitôt le front avec le poing, alors qu’elle avale la semence, comme pour la faire monter au cerveau. Comprend qui peut.
Quant au Nom de Abraham, il est un pluriel de Abram ; ce sont d’autres Clans, voisins ou non, qui se sont associés au Clan Abram.
Genèse 13 verset14 où il sera remarqué que ce n’est pas Elohim qui s’adresse à Moïse mais YHWH, soit l’Esprit ÊTRE. Qu’est-ce que cela signifie ?
Cela signifie que la terre dont il est question, est une terre spirituelle, pas du tout physique, géographique, qui serait à prendre à un autre Clan, à une autre Tribu. Dans ce dernier cas, s’il avait été question de terrains à bâtir c’eut été Elohim qui se serait adressé à Moïse.
On retrouve cette Idée supérieure d’appartenance à une Terre Spirituelle dans la Jérusalem céleste, dans la définition fondamentale du Juif qui ne doit rien posséder de matériel et doit toujours demeurer « errant ». Juif errant étant un pléonasme. Dés l’instant où le juif s’attache au moindre bout de terre, il cesse d’être juif.
C’est bien là ce message que Jésus – juif par excellence, soit pur gnostique – est venu redire avec des mots plus violents encore et que le monde Juif ne peut, de fait, accepter. D’où son rejet spirituel, sa non acceptation de ce Messager là. Sans entrer dans des sujets brûlants, toujours d’actualité, vous devez comprendre ici, par ce que je viens de vous révéler, la véritable raison pour laquelle les Palestiniens sont en droit de se défendre, de ne pas se laisser déposséder de leurs terres… et vous devez comprendre ici aussi la lourde faute que commirent en 1946 les autorités Britanniques en attribuant ces terres palestiniennes à des juifs devenus totalement « étrangers » à l’esprit même de leur Tora (ou Thora).
Je vous laisse imaginer la réaction du monde si la Vérité – ici révélée – était planétairement diffusée…
- Nota 1 : j’ai beaucoup parlé de Religion pour illustrer mon sujet « Esprit Critique ». Évidemment, car l’Esprit critique est une caractéristique de secteur ÊTRE, secteur qui est « Positif » et non du secteur « Négatif » AVOIR où n’évolue que la Pensée Matérialiste. Ce distinguo entre Esprit et Pensée devait être réactualisé !
- Nota 2 : Pour le schéma symbolique de l’Arbre-Nature et des Branches Culturelles dont je fais référence et qui m’est souvent réclamé, se reporter à mon article précédent N°84
le 04 juin 2011
Parole du gnostique Jean S. Dallière
Auteur – Psychanalyste fondamental (de l’Humanité à l’Individu)
- Note : je reçois beaucoup de messages et commentaires du monde entier (Canada, Alaska, Turquie, Chine, Portugal, USA, Allemagne, etc. etc. et très très peu de France !) et tous ces Commentaires sont rédigés en langue Anglaise. Or, vous devez savoir que Google traduit très mal vos commentaires, mais il est flagrant qu’ils sont généralement élogieux ! Souvent il m’est demandé si je peux développer tel ou tel paragraphe. Mais je ne peux pas savoir comment mon texte se présente sur votre écran, soit à quoi correspondent les paragraphes que vous lisez. Aussi, je vous suggère de me donner dans vos messages les premiers mots et les derniers mots du paragraphe que vous souhaitez que je développe. Et c’est avec plaisir que je le ferai.Merci pour votre compréhension.
adresse e-mail : jean.dalliere@orange.fr
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