– Article 037 –
ALZHEIMER…
vous avez dit « maladie » ?
(deuxième partie)
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LE FATAL CLIVAGE
L’homme Premier, souvent péjorativement appelé « primitif« , vivait dans le Tronc-Gnose évoqué précédemment, il vivait le Temps Présent.
Pour des raisons diverses – le plus souvent imposées par des variations climatiques, géographiques (n’oublions pas que Dame Nature est vivante Elle aussi, et surtout Elle !) mais aussi pour des raisons de conflits guerriers sans parler de l’intrusion de l’esprit colonial, religieux, etc.. – cette unité spécifique du Tronc, et donc celle du Primitif, eut à subir une première et fatale scission, un premier clivage, qui se manifesta par le mortel éclatement de l’Unité soit par l’émergence de DEUX branches maîtresses s’éloignant toujours plus l’une de l’autre pour voir leur évolution respective se différencier.
La branche ÊTRE s’est exprimée d’une certaine façon (spirale Enroulante) tandis que celle de AVOIR, opposée, s’est exprimée de façon différente mais complémentaire (spirale déroulante). Ceci a déjà été vu.
- Nota : Où je précise que la véritable et unique raison pour laquelle l’Espèce Homme fut éjectée du Tronc-Gnose, créant ainsi DEUX branches Maîtresses diamétralement opposées, a été évoquée dans des écrits précédents (Espèce en Haut de la pyramide des Espèces donc, dépourvue d’espèces prédatrices. Et comme tout l’Ensemble doit Monter…).
La prise de conscience de la différence (dans les situations) vient progressivement saper les fondements ancestraux des Us et Coutumes et introduire, en lieu et place, des « pertes » fondamentales, les prémices de l’Acquis, soit les bases d’un nouveau mode de vie en devenir : ce mode Culturel dans lequel (comme déjà dit) Passé et Futur prennent Sens par mort lente et irréversible du temps Présent qui échappe en s’estompant.
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INNÉ et ACQUIS
Nous devons aborder ici ce point capital, redouté par les personnes dites « intelligentes », celles là même qui se détournent d’un urgent et survital face à face entre ces deux paramètres que sont l’Inné et l’Acquis. L’exemple précédent de la porte en bois à peindre constitue le premier volet de notre approche du « problème », l’étude concernant l’Inné et l’Acquis constitue le second volet. L’éclairage recherché quant à cette « maladie » d’Alzheimer apparaitra ensuite automatiquement par un regard parallèle de ces deux volets.
Les termes d’Inné et d’Acquis ont une autre appellation plus courante, moins « savantes » qui sont respectivement NATURE et CULTURE. Nous attribuerons à la Nature tout ce qui a trait à l’Inné (Le Temps Présent du Tronc) et à la Culture tout ce qui a trait à l’Acquis (les Temps PASSE et FUTUR des Branches). Ceci ne saurait être contesté.
- Note importante – De la compréhension de cette équivalence horizontale (Nature-Inné et Culture-Acquis) et de la NON-Complémentarité verticale (Nature-Culture et Inné-Acquis) découle celle de l’Origine et de la Raison d’être du syndrome d’Alzheimer. Entre autres pathologies. Par contre, la non acceptation de ce qui précède conduit à prendre pour « maladie » des troubles inhérents à tout Peuple en phase d’Ouverture – soit là où sont niées ces équivalences – créant ainsi un monde-savant-coupé-de-la-Nature (pléonasme) dans lequel l’Intelligence « tout-court » est alors considérée telle une donnée positive qu’il faut exploiter à tous prix (à commencer par les vaines recherches de bonnes méthodes pour l’enseignement de l’Acquis…).
Rappelons que l’Intelligence (« tout-court » du milieu Culturel contrairement à l’Intelligence-AVEC spécifique au milieu Naturel) est le direct produit de carence fondamentale : la perte de vue de cette survitale valeur que seul le Tronc contient. Plus la branche pousse, plus l’Intelligence progresse (l’élévation du niveau de conscience cesse dés lors que cette progression de branche est Horizontale c’est-à-dire Matérialiste). Quiconque réfute ces vues se rend de facto hermétique à une Ouverture d’esprit devenue urgente pour les Sociétés Occidentales, toutes à bout de Souffle pour ne pas dire dans l’Impasse, à cause des vues totalement erronées, « arrêtées », concernant le monde vivant qui n’est QUE Naturel.
Le monde Culturel est mort lente du Vivant (la définition du Vivant est synthèse fusionnelle ÊTRE-AVOIR. Le Culturel est exploitation de ÊTRE séparé de AVOIR = les Religions) ou AVOIR séparé de ÊTRE (= les Politiques, les Sciences, etc…).
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L’ÉVOLUTION DE CES BRANCHES
APPELÉES : LES PEUPLES
La suite de l’évolution dite « en branches » est plus facile à appréhender pour les Consciences Occidentales car se rapprochant de la situation actuelle des peuples Européens. S’écartant toujours plus du Tronc, les branches – ici, les Peuples – grandissent, se divisent soit se multiplient, s’éloignant toujours plus de Dame Nature s’enrichissant alors toujours plus de Culture c’est-à-dire de SAVOIRS. A ce sujet, affirmons ici haut et fort ce que l’Occident veut ignorer encore et toujours : le distinguo entre Connaissance et Savoirs.
La Connaissance est UNE et indivisible; elle est l’état d’esprit du Tronc, le Temps Présent. Non seulement elle n’est jamais plurielle (on ne devrait jamais parler des connaissances au sujet des savoirs) puisque sa spécificité est de ne jamais pouvoir se diviser. La Connaissance ne peut donc pas aller dans les branches.
Par contre, soustraire des bribes de la Connaissance – donc, du Tronc – pour les emporter dans les branches, voilà créés les SAVOIRS, toujours pluriels (il est impropre de parler du savoir; ne serait-ce que ses Temps, ils sont pluriels : PASSE et FUTUR ) avec leurs dérivantes et déroutantes diversités. Ces emprunts ou « pillages » de bribes de la Connaissance ont, par exemple, été effectués en Egypte par les Grecs tels Pythagore, Thalès et combien d’autres…lesquels, revenus dans leur pays ont élaboré des Philosophies, des théorèmes mathématiques savants propres à l’enrichissement de la Culture soit propres à évacuer l’Essence de la Nature (Innée) contenue dans le Tronc.
La Pensée Occidentale s’est construite sur les fruits (carentiels en Connaissance) de ces pillages. D’où son incapacité à comprendre l’Antique Pensée Égyptienne (elle était Connaissance, elle était la Gnose) et maintenant… son déclin. Le cœur de cette Pensée Égyptienne était Habité par le Référentiel Vertical, l’Absolu, l’Amour, perdu de vue par l’Occident depuis…des siècles.
- Précisions : 1°/ Jamais la somme des savoirs ne saurait constituer la Connaissance. 2°/ La démarche de toute Société savante, moderne, a pour aspiration plus ou moins consciente la saisie d’un quelque chose que seul le Tronc contient – le Temps Présent ! – et que les savants traditionnels ne saisiront jamais; d’où leur désarroi existentiel (nombreux suicides chez les « savants ») conséquemment traduit et trahi (!) par l’insatiabilité de leur systématique Appétit sexuel qui ne peut être que partiellement compensé.
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COMME LES PLATEAUX D’UNE BALANCE
Imaginons une balance ancienne avec ses deux plateaux en constant déséquilibre pour l’Homme. Un plateau symbolise l’Inné, l’autre, l’Acquis.
Dans notre Évolution Occidentale évoluée, maintenant Horizontale, il est là ce temps où le plateau « Inné » (Nature) pèse moins lourd que le plateau « Acquis » (Culture). Ce temps est celui où les Savoirs submergent Dame Nature (La Connaissance) et l’étouffe. Le groupe humain est alors dit « Ouvert », culturellement évolué. Les humains vivent de plus en plus âgés et Aujourd’hui les pathologies se multiplient. Il est alors facile d’attribuer les causes de ces pathologies aux aléas de l’allongement de la vie mais leurs véritables causes sont Ailleurs. Elles sont, osons le dire, dans le degré pathogène de perte de la Connaissance et donc dans l’accumulation exagérée (justement pathologique) des savoirs (vis-à-vis desquels toujours plus de Jeunes et moins jeunes s’insurgent) auxquels il est demandé l’impossible : compenser ces pertes de la « Connaissance ». Ce qui revient à affirmer qu’il ne peut apparaître (encore moins se développer) le phénomène de la Maladie au sein du Tronc. Ce que ne voudra ni voir – encore moins dénoncer – la Médecine Occidentale qui nie ce Tronc Connaissance, ni reconnaitre le monde Politique qui ne vit que de la pluralité des branches et de leurs errements… Sans parler des médias, entre autres.
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LES MÉMOIRES
Pour terminer l’exposé de ce second volet (le premier, rappelez-vous, est l’exemple de la porte à peindre) nous devons aborder ce paramètre déterminant qui, justement, caractérise cette « maladie » d’Alzheimer par son manque; je veux parler de la Mémoire.
Deux types de mémoire habitent le cerveau de tous les Êtres humains; ce sont : la Mémoire Naturelle et la Mémoire Culturelle.
Le cerveau des animaux de notre planète n’est habité que par le premier type (mémoire Naturelle du Temps Présent).
– La mémoire Naturelle – Elle est innée c’est-à-dire que le cerveau de tout être humain s’en « équipe » à partir de sa conception. C’est ce type de mémoire qui permet l’équilibrante et fondamentale « connexion » (= mise en phase) de l’Individu avec la dose de naturel que contient encore le Milieu dans lequel il vient au monde (!).
Les Sens (plus nombreux que cinq. Il serait temps, là aussi, que le monde médical Occidental se réveille…) sont ces liens trait d’union entre l’Individu et Mère-Nature. Ils permettent à l’Individu de communiquer (quand ils ne sont pas trop atrophiés par le Culturel; d’où : lunettes, appareils acoustiques, etc..) avec la Nature qui (lui) parle sans cesse à une certaine longueur d’onde naturelle. De ce fait, l’Individu n’est en réalité jamais seul, ce dont témoigne un sentiment (celui de solitude) quand le Culturel a submergé le Naturel.
La subtilité complexe de cette mémoire naturelle est considérable; aucun cerveau humain Culturel ne saurait l’appréhender sans tomber dans la « folie » en sortant et chutant de son conditionnement « cultivé ». Les mots, parce que culturels justement, sont impuissants à La définir.
– La Mémoire Culturelle – Beaucoup plus aisée à appréhender est la mémoire culturelle, donc acquise, dont l’origine n’est cependant pas encore bien perçue par le monde scientifique traditionnel. Comprenons sa raison d’être.
Quand nous vivions au stade premier du Tronc, nous étions habités par la Connaissance, nous vivions en Intelligence-AVEC la Nature, donc avec le seul Temps Présent. Puis est arrivé ce temps du clivage (illustré dans la Bible par Adam et Ève) temps qui nous a poussé (…) en nous éloignant toujours plus de la Connaissance. Nous avons dés lors cessé de vivre en symbiose avec la Nature (ces mêmes textes dits sacrés parlent ici de l’Homme chassé du Paradis). C’est alors l’Osmose qui s’est établie entre l’homme et la Nature, osmose qui voit naître en l’humain une forme nouvelle d’Intelligence : l’Intelligence tout court (elle possède une longueur d’onde ignorée de la Nature. On ne doit pas parler de Symbiose entre l’homme et la Nature mais d’Osmose). Cette forme d’Intelligence pousse les humains vers leur autodestruction par positivation artificielle – fausse et illusoire – de ses caractéristiques et facultés.
En progressant dans les branches, la progressive perte de Connaissance tente, vainement, d’être compensée par les divers Savoirs, soit par l’Acquis qu’une intelligence obligatoirement croissante doit gérer. Mais jamais les savoirs ne purent et ne pourront contrebalancer la perte de Connaissance due au fait d’avoir quitté le Tronc et c’est la raison pour laquelle les branches partent toujours plus vite vers une pernicieuse Horizontalité soit vers leur Perte en produisant des « fruits » qui doivent assurer la survie de l’Espèce.
- Nota : si les branches pouvaient pousser « Verticalement » elles n’auraient pas à donner de fruit puisque, poussant ainsi, elles seraient éternelles ! C’est pourquoi, entre autre, le gnostique ne croit pas en la Mort, il est un éternel vivant…
La Mémoire Culturelle – donc Acquise – est totalement étrangère à la Nature, soit étrangère à la Mémoire Naturelle.
La coexistence, dans le cerveau humain, de ces DEUX types de Mémoire va créer des désordres, plus généralement appelés troubles psychiques – donc, troubles physiques en écho – qui seront d’autant plus violents que la mémoire culturelle a été imposée par une éducation pathologiquement carentielle en Amour. (Note : j’emploie le terme pathologique bien que toute éducation, quelle qu’elle soit, est obligatoirement carentielle en Amour, mais il est un degré de carence qui rend « dangereuse » la mémoire culturelle, dangers qui se manifestent… à l’âge adulte. S.FREUD avait déjà évoqué cette idée : « quelle que soit l’éducation que vous donnez à votre enfant, vous faites mal »; à la différence que lui, parce que « savant », ne sut jamais donner LA définition de l’Amour, définition objective que je révèle par mes écrits).
Une de ces manifestations pathologiques porte aujourd’hui le nom (erroné) de maladie d’Alzheimer.
(à suivre)
Parole du gnostique Jean S. Dallière
Auteur – Psychanalyste fondamental (de l’Humanité à l’Individu)
adresse e-mail : jeansidal@orange.fr
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